Le commencement

Fils d’apiculteur, Mickaël Junot n’avait jamais imaginé reprendre un jour l’activité de son père. Et pour cause ! Il était allergique aux piqures d’abeilles . Il rêve pourtant secrètement d’exercer un métier en rapport avec la nature. Longtemps, il va chercher sa voie… « C’était là, devant moi, depuis toujours. » En retraite, son père Michel JUNOT a gardé quelques ruchers, histoire de s’occuper. Son fils prend le relais et c’est le déclic. Il a enfin trouvé sa voie, il sera désormais apiculteur.

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Un long chemin ...

De la volonté à la réalité, le chemin est parfois compliqué. Pour soigner son allergie, il suit un traitement de désensibilisation, pendant trois ans, à Brest. Parallèlement, l’apiculteur amateur se forme aux spécificités de son nouveau métier. Après l’obtention d’un brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole, il complète sa formation par un stage pratique chez José Nadan, au Faouët. « C’est un apiculteur reconnu pour son combat contre les dégâts des pesticides et j’ai beaucoup appris à son contact », assure celui qui devient apiculteur professionnel en 2018.

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Et aujourd'hui ?

 Aujourd’hui Mickael s’occupe de plus de 400 ruches. Il sélectionne les reines pour créer ses propres colonies, explique- t-il. Pour compenser les pertes, il est aujourd’hui nécessaire d’être aussi éleveur. Si l’élevage se fait sur le site de Talcoët, les ruches sont en revanche disséminées aux alentours de Pontivy, à Cléguérec, Guern, Malguénac ou encore Saint-Aignan dans le Morbihan. À chaque fois, elles sont implantées dans des forêts, des friches ou des zones protégées. Pour lui, c’est l’assurance de produire un miel de qualité. 

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Du miel breton et des produits dérivés

Entre le miel de printemps, « doux et fruité » le miel d’été, « boisé et crémeux», le miel de sarrasin « subtil et puissant » , l’apiculteur a développé une gamme de produits dérivés. Outre du chouchen, il propose des pains d’épices, réalisés par le boulanger de Saint-Thuriau et des bonbons fabriqués dans une confiserie, près de Nantes. Pour commercialiser sa production, l’apiculteur a bien évidemment privilégié les circuits courts avec une vente à l’exploitation et sur différents marchés de la région pontivyenne. Les amateurs peuvent également découvrir ses produits dans différentes boulangeries et épiceries du territoire.